Je crois que je me suis perdue... [Libre à plusieurs personnes!]

\ Parfois, il suffit d'une carte pour se repérer! /

{ L'automne, qu'elle douce saison... Les feuilles qui tombent, les arbres oranges et roses. Cette atmosphére n'est que quiétude et détente. Le matin se levait lentement, tirant les couleurs dans le rouge et l'orangé. C'était si magnifique ce paysage avec ses couleurs chaudes. Le matin fraîs, certe, mais a beauté de celui-ci réchauffait le coeur et le corps. Ainsi, Hana-chan attendait devant ce magnifique levé de soleil. Son unique valise restait à ses pieds, elle était devant son village natal, placide et nerveuse à la fois. Elle savait qu'une charette qui se rendait vers son nouveau village viendrait la chercher et l'emmenerait vers cette nouvelle vie. Une brise passa à travers les cheveux violet de la jeune fille. Elle la fit frissonner et elle remit bien son écharpe autour de son cou. Elle portait une petite jupe violette avec des collants noirs. Elle avait mit ses petites chaussures bien cirées noires et elle ne s'imaginait pas marcher dans la boue pour le premier jour! Elle voulait bien passer devant les habitants seulement, elle se demandait si elle n'avait pas exagérer à ce niveau là. Aprés tous, elle ne venait pas pour un défilé de mode, mais pour vivre à la campagne! Elle frissonna encore une fois, elle se demandait s'ils n'allaient pas croire qu'elle se vantait! Elle regrettait d'avoir mit ses vêtements! De plus, il était trop tard pour faire demi-tour, elle devrait essayer de se faire toute petite et courir vers sa nouvelle demeure pour mettre des vêtements plus... campagnard? Elle soupira, elle avait maintenant vraiment froid, en plus du stress d'attendre cette fichue charette! Elle s'assit sur sa valise, ne pouvant plus tenir debout, car elle était vraiment fatiguée et ses jambes ne pouvait plus supporter son corps. Elle n'avait pas réussit à trouver le sommeil et ça, seulement à cause de son angoisse. Le silence était totale, les premiers magasins commencaient seulement à s'éveiller. Elle entendait déjà les aboiements des chiens bergers. Ils avaient l'air heureux ce matin, ils ne cessaient pas de s'agiter. Hana pensait déjà aux animaux avec qui elle allait construire sa nouvelle vie... Des moutons? Des poules? Des vaches? Tous se confusait dans sa tête, elle adorait les animaux, ils avaient été les seul à l'aider mentalement. Ils ne disent jamais de mal et ils vous permettent d'avancer vers un futur plus clair... Soudain, un bruit de gravier vint la retirer de ses pensées. Elle leva son regard clair et elle apperçut son « véhicule »... L'homme conduisait une grande charette remplie de foin, le cheval qui guidait celle-ci était vraiment grand. Elle se releva, serrant son écharpe et elle déglutit sa salive avec beaucoup de difficulté... L'homme s'arrêta à son niveau et, en retirant la tige de blé qu'il avait mit dans sa bouche, comme les fermier, il dit avec joie...

« Bonjour ma petite dame! Montez et on s'en va! Direction le sud! »

« Je... Oui... Je monte... »

{ Hana prit sa valise, la posa délicatement à côté de l'homme et elle monta à côté de celui-ci. L'homme tapa doucement le cheval, qui commença à avancer et d'un coup, le coeur d'Hana se mit à battre la chamade. Tous allait enfin commencer. Elle retourna une dernière fois en direction de son village natal. Il paraissait si triste, comme si celui-ci pleurait la dispartion de la jeune fille. Les aboiements des chiens redoublérent et Hana se retourna en vitesse vers le chemin devant elle, pour ne pas pleurer. Elle quittait une partie de sa vie. Comment aurait-elle put imaginer en arriver là? Elle serra son écharpe encore plus fort et se referma sur elle... Direction le sud...

{ Hana arriva enfin dans la ville de ses rêves. L'homme l'avait déposé à la place principale. La place était immense, Hana en fut impressionnée. Elle entourée de centaines de fleurs de couleurs si différentes. Des pensées rouges de ce côté, des tulipes blanches dans ce coin là! C'était si jolie! Hana n'osait même plus bougé, elle était au centre de cette place. Il n'y avait personne. C'était bien étrange, une si grande place pour que personne ne vienne... C'était si triste... Elle avança de quelques pas. Elle se sentait encore plus petite maintenant. Elle prit donc sa valise et se décida à chercher sa nouvelle demeure. Elle n'avait aucun plan et elle pensait sincérement qu'un panneau indiquerait où se trouvait les fermes... Elle partit donc en dehors de cette immense place... Ainsi, elle marcha une bonne demi-heure dans les rues. En fait, ce n'était que de la terre et des cailloux, mais on ne voyait que des arbres, de l'herbe et des fleurs. On respirait l'air fraîs et Hana s'imaginait déjà plonger la tête la première dans l'herbe grasse! Tous paraissait rustique, on devinait simplement que tous avait été construit avec des matiéraux brutes, comme le bois et la roche. La chaleur était revenu et Hana avait remit son écharpe dans sa valise. Ce qui lui fit vraiment bizarre, ce qu'elle ne voyait pas âme qui vive. Aprés tous, elle avait croisé plusieurs demeures mais aucune ne paraissait habité. Soudain, elle arriva devant une voie qui se séparait en deux chemins. Les panneaux étaient presque effacés et elle ne devinait pas où cela pouvait la mener. Elle décida avec le hasard de prendre celui de gauche et aprés plusieurs minutes de marche, elle retomba sur la grande place! Elle cligna plusieurs fois de ses yeux violets et elle se retourna. Elle avait fait le tour, mais elle n'avait rien trouvé qui ressemblait à une ferme... Ou peut-être que le village était tellement grand qu'elle n'avait pas trouvé le bon chemin... Pourtant, quatres voies menaient vers la place... Elle se remit au centre de celle-ci et bizarrement, elle se sentit seule. Si seulement quelqu'un était venu la voir... Le silence était totale, comme dans son village natal à son départ... Puis d'un coup, elle fendit en larme... Elle tomba accroupit au sol. Elle désespérait... Pourquoi fallait-il qu'elle se perde? N'avait-elle pas été gentille? Pensant vraiment être seule, elle ne se cachait pour fendre en sanglot bruyant. Puis, dans une voix secouée par les hoquetements, elle dit tous bas, c'est-à-dire à elle-même...

« Pour... quoi? Je... fais... que... me... perdre... J'me... detes...te...! C'est... pas... juste... »