Un endroit peut être pas si calme [Libre]

Après les rencontres fructueuses que j'ai eu chez la fleuriste j'ai finis par rentrer un peu frustré chez moi...comme si j'avais oublié quelque chose d'important, j'ai décide de rentrer chez moi pour respirer un peu, de toute manière j'avais mes fleurs a déposer. Une fois chez moi j'ai juste déposé le panier près de la porte et me jeta sur le lit. Le voyage que j'ai fait pour venir ici m'avais un peu exténué et je m'était pas tout à fait remise. Je m'étirais un peu sans prendre la peine de me déchausser puis en jetant un œil sur le coté j'ai vu mes deux valise qu'il fallait encore défaire et une sorte de solitude s'empara de moi, j'avais besoin de prendre un peu de recule sur tout ça de faire le point...mais pas ici. Je me suis donc levée et sortie dehors à la recherche d'un endroit calme.

En arrivant dans ce village j'avais remarqué un cimetière juste à la sortie je me dirigea là bas, je me disais que je pourrais être tranquille sans que je n'en bête personne et inversement tout en profitant de l'air frais.
Arrivée sur les lieux Un couple s'apprêtait à partir, ils étaient venu déposer des fleurs sur une tombe. Pour ne pas attirer l'attention je m'agenouillais près d'un petit édifice en marbre comme il en y en avait des dizaines et fit mine de méditer devant le temps qu'ils s'en aillent. J'ai eu le temps de voir la date sur la tombe "1938-2009" soit une soixante-dizaine année a vivre...vivre à soixante ans...quelle tristesse.

Je me retournais et vit qu'il y avait plus personne hormis moi, je me suis assise sur un pierre tombale derrière moi , replia un peu les jambes et observa un peu l'endroit. Un cimetière donc des pierres tombales quelque statues du gravier par terre des murs autour...pas raffinée ni original mais calme tout ce qui comptait pour moi. Je ferma quelque instant les yeux et pensa à tout les changements que je venais de faire. Et puis ce métier d'écrivaine...une idée bien jolie mais faudrait à un moment s'y mettre, pour le moment j'avais encore des fonds mais plus tard ? Je trouverais bien quelque chose me suis dis. Je repensa à ce cuisinier et imagina la scène si il venait a faire la même entrée ici...ça m'as fait presque rire. Comment s'appelait t'il déjà ? Makoto...sans doute...
Tout a coup je decida de faire le vide de ma tête je fixa le ciel et resta là quelque minutes assise sans bouger....

Pendant que j'étais perdu dans le ciel d'une couleur monotone incroyable j'ai sentie comme quelque chose doucement était passé derrière moi, mais je décida de pas y prêter attention pour une fois que j'avais trouvé un tel calme intérieur que extérieur...c'est vrai qu'avant j'ai jamais ressentie ça toujours quelque chose en cours ou qui se passe, des projets, la famille...bref toujours quelque chose, là rien ne pressait j'avais tout mon temps. Mais je comprenais que je me mentais à moi même je sentais tout de même un petit vide en moi, tout petit qui semblerait qu'on aurait pas besoin de le combler mais il est resté là hors de vue tellement de temps qu'il prenait peu à peu un peu plus de place. C'était un un sentiment de solitude, un tout petit....mais tout de même il était là. Cette nouvelle vie l'avait accentué et il a commencé a se faire sentir.
Je redescendit ma tête et fixa la tombe en face de moi et je posa une main sur l'autre. Quelque chose me rendait triste...j'essayais de comprendre...est ce le manque de contact avec les autres...oui et non...non c'était pas ça, ça fessait parti d'un tout. Le chose qui me rendait triste c'est que pour faire partir cette solitude c'est qu'il me fallait crée des liens avec les autres, peut être pas que ça me dérangeait, mais que ça me fessait un peu peur car j'ai jamais vraiment par moi même cherché le contact, et comme pour tout inconnu qui soit ça effraye. D'un autre coté ça pressait pas non plus et si tout le monde arrive a faire ça pourquoi pas moi. Tout d'un coup j'ai pensé à Tomoe, elle était nouvelle ici et elle a pas l'air de souvent sortir de son antre je pourrais peut être passer un peu de temps avec, puis je la laisserais parler ça l'occupera....
Je croisais les bras derrière la tête et je me suis dit qu'ici c'était quand même plus accueillant que dans mon nouvel chez moi...je devrais acheter peut être quelque décorations... peut être une pancarte sur la porte avec écrit "Diner gratuit"....je baissa la tête en reposant les mains sur la tombe et dit d'une voie presque inaudible avec un sourire:

-Arrête tu fais rire personne voyons.

Je releva la tête et jeta un coup d'oeil sur le public qui était sensé m'écouter, à voir ils n'étaient pas convaincu de mon humour, plus de leur époque. Ils commencé a faire un peu froid, en même temps le mois d'octobre s'approchait et moi je me baladais en collants. Je ne savais pas quel heure il était sans doute déjà 15 heures passé...peut être pas....faut bien partir à un moment ou un autre. Puis en tournant tête j'aperçus une petite ombre assise juste derrière moi. Là aucune idée me passait par la tête, j'avais aucune idée de qui sa pouvait être, peut être quelqu'un en désespoir, si c'était ça j'étais prête a faire une prière pour qu'on me remarque pas. Je tournais alors mes épaules pour pouvoir voir qui c'était et là j'aperçus une coupe de cheveux d'un châtain clair presque blond , avec une frange attaché en barrettes....j'ai voulu faire le signe de la croix avec ma main pour que ça soit quelqu'un d'autre mais non pas de doutes possibles c'était lui.

Là je fis un petit saut sur le côté puis me retournant a vitesse que je pensais impossible a attendre je me retrouvais à le fixer. J'ouvris grand mes yeux mais je savais pas quoi dire. Il avait le droit d'être ici...mais en même temps pourquoi lui et ici...à cet instant. Une blague ? Il serait pas assez stupide pour faire ça. Et puis pourquoi sa présence m'avais mit dans un tel état ? Parce qu'il me connaissait ? Ou juste parce que j'avais un mauvais pressentiment. Tout d'un coup j'ai vu son accoutrement, en écharpe, manteau...j'étais surprise de pas y voir de gants. Sans pouvoir rien dire lui bien sûr pendant se long moment moment de réflexion me regardait aussi...lui il avait pas l'air surpris...bien sur c'est lui qui c'est assis là cet abrutis...et puis pourquoi abrutis...bon il était maladroit mais...
Des questions n'arrêtait de venir et revenir dans ma tête pendant qu'on se regardaient...j'avais tué le temps....à ce moment quelque chose de très...trop inhabituel m'arrivait, j'ai eu un sentiment de rire....devant la situation j'arrivais pas à le refoulait...
J'éclatais de rire dans un silence cérémonial, j'arrivais pas à m'arrêter, de toute mon existence je sais même pas si j'ai déjà ris si fort. Sous le coup j'avais du mal à me tenir debout et je me jetas presque en arrière pour m'asseoir de tout mon poids sur du marbre. Je croisas mes bras autour de mon ventre l'idée de rire comme ça dans un cimetière m'avait pas aider à arrêter.
Après quelque secondes j'ai réussis a prendre le dessus et à travers encore quelque rires je leva un peu mon bras droit en signe que je prenais la parole et que tout allait bien:

- Sérieusement....qu'est ce que vous faites là.

Je restait pencher en riant encore un peu, de plus je voulais pas le regardait de peur que son visage ébahit et sans doute plein d'étonnement et qui sait même de peur me face une nouvelle crise de rire encore une fois.

Je n'avais pas toute suite remarqué le gris du ciel ce jour là. Il était pourtant sans nuages, nue devant moi. Quelqu'un semblais l'avoir complétement dépouillé, mais sans prendre la peine de le tuer. Je le voyais lentement agoniser sous mes yeux, le sang coulant de son coeur lumineux. Bientôt, noyer dans son propre sang il m'emporterait avec lui. Déjà mes yeux prenaient la teinte des flammes cramoisies du soleil couchant. Pourquoi étais-je là? Je l'avais soudainement oublié. Les arbres timides dansaient tranquillement sur la brise tranchante, comme pour saluer la l'arriver de la nuit. Quant à moi, je me levais avec douceur pour prendre conger quand soudain mes yeux tombèrent par mégarde dans ceux de la jeune femme. Sans comprendre tout à fait pourquoi, je me surpris à rougir. Elle ne bougeait pas, son regard me poignardant le coeur sans vergogne. La situation se faisait maintenant tendu, comme le chat cherchant le moment de faiblesse pour attaquer sa proie. Je déglutis silencieusement me demandant se qui arriverais si je venais à gesticuler. Je n'eu pas de réponse, mais une crise de fou rire hors du commun. Elle s'était soudainement tendue pour laisser échappé à gorge déployé, un gloussement fort inesthétique. Mais je n'étais pas au bout de mes surprises car elle reprit de plus belle, se tenant les côtes cette fois. Je me demandais si on pouvais vraiment mourrir de rire... À la regarder je commencais serieusement à y croire. Quoi que, je ne devais pas être tellement mieux avec mes yeux en roues de carosse à l'esprit inhabité. Cela dura plusieurs.... minutes? Quand entre deux hockets elle m'adressa la parole. Au moins, on ne pouvais pas dire qu'elle était froide avec moi cette fois. Quoique, cette scène d'euphorie était elle peut-être péjorative. Je secouais vivement la tête pour chasser mes rêveries. Elle me demanda se que je faisais ici. Lui répondre que c'étais le fruit d'une pure coincidence ne l'aurais sans doute pas convaincue. Je toussotais un peu avant de prendre la parole, histoire de m'éclaircir la voix.

- Je ne faisais que chercher un endroit calme pour me changer les idées. Je suis passé devant ce cimetière et il m'a semblé l'endroit idéal. Il est vrai que je vous ais apperçu par la suite, mais je trouvais déplacé de venir vous dérangez. Acceptez mes humbles excuses si, malheureusement, j'ai échoué.

Je mis mes mains au fond de mes poches pour les protéger du froid. Presque aussitôt, une pluie de paillettes givrées déscendirent du ciel pour valser harmonieusement au dessus de nos têtes. La lune blafarde les accompagnait leur faisant projecteur. Une fine couche moêlleuse se dessinait lentement mais surment tout autour de nous. La robe satinée de la jeunette était entièrement recouverte de neige. Sous ce manteau blanc, on aurais presque dis un ange... Une légére fumée transparente s'échappait de nos bouches brulante. Elle éternua, et je réalisais par la même occasion que même les anges éternels pouvaient attrapper froid.

- La, la, la! Se n'est pas très serieux tout ça. L'hiver arrive, si vous ne vous couvrez pas vous tomberez très certainement malade. La beauté physique c'est bien jolie mais la bonté intérieur, bien que caché sous de longs manteaux, continura de briller éternellement.

Je lui souriais avec douceur avant de poser mon manteau sur ses épaules frêles et fragiles. J'avais déjà de quoi me tenir chaud sur moi, puis.... Je m'inquiétais pour elle. Pourquoi? Après tout je ne la connaissais pas. Mais quelque chose au fond de moi me poussais à le faire. La lune était maintenant bien haute dans le firmament. Elle n'avait pas désserée les dents depuis sa dernière réplique. Elle se réchauffait peu à peu dans le tissus côtoneux de mon vêtement. Ainsi, on aurait dis une enfant égarée. L'envie de la protéger, au moins pour ce soir grandissais en moi. Il était tard, la laisser rentrer seule aurait été impardonnable. Je lui tendais courtoisement mon bras pour qu'elle puisse s'en saisir aisément. Elle était légérement plus petite que moi, je m'approchais de son visage de porcelaine avant de m'adresser a elle à nouveau.

-Il est tard, je crois qu'il serait sage de songer à rentrer. Les rues ne sont pas très sures à cette heure-ci, permetez vous que je vous raccompagne jusqu'a votre demeure? Je ne vous y oblige pas, mais je serais charginé si il venait à vous arriver quelque chose cette nuit...